“l’Economie Circulaire” expliquée !

Attention, article recyclable…

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Qui sera réutilisé pour créer autre chose et qué s’appelerio “l’Economie Circulaire”  ou le “Cradle to Cradle” que l’on peut traduire par : Le cycle qui va du berceau au berceau.

Les déchets sont des ressources :

L’économie circulaire propose de transformer les déchets en matière première réutilisée pour la conception des produits ou pour d’autres utilisations. En d’autres termes, ne plus créer de résidus que les systèmes industriel et naturel ne puissent absorber. La boucle est bouclée. Cela représente bien entendu un gain de compétitivité énorme pour les industries qui ont une maîtrise de leur flux de matières premières. C’est bien d’une véritable révolution des modes de fabrication et de consommation dont nous parlons. L’économie circulaire est une réponse aux défis du développement durable mais peut également participer de façon significative à la ré-industrialisation de la France avec à la clef de nombreux emplois non dé-localisables.

(Extrait issu du site : www.institut-economie-circulaire.fr)

Exemple tout simple de ce qui existe déjà :

-> J’achète une bouteille de limonade en verre
-> Je siffle ma bouteille entre amis
-> Je jette ma bouteille dans un container de recyclage
-> Ma bouteille est concassé et lavé
-> Ma bouteille est re-transformé en verre
-> Ma bouteille redevient une bouteille de limonade
-> J’achète une bouteille de limonade en verre pour la boire entre amis…

La boucle est bouclé, le cercle est vertueux et ça marche aussi avec le vin, la bierre et les canettes !

De plus en plus d’entreprises s’engagent sur le terrain de l’économie circulaire, les classiques avec le papier et le bois, mais aussi des entreprises du textiles qui travaillent sur la dégradation de leurs produits en bio-éléments naturels type terreau. Par exemple Lesieur travaille avec Veolia sur la transformation des huiles utilisés pour la friture en biocarburant. Les cercles sont loin d’êtres encore parfaits, mais tout tends vers un changement profond de notre modèle économique. Ce changement se fera étape par étape, la transition se faisant sur le long terme, mais le mouvement est enclenché.

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Et de notre coté, que pouvons nous faire ?

Prendre conscience de l’importance d’un achat, un achat ne s’exprime pas simplement en terme de prix ou de mode. La vie de l’objet acheté ne se circonscrit pas a lui même mais implique de l’humain, de l’organique et de l’économique désormais à l’échelle planétaire. Il ne s’agit pas là de faire la morale ni de se poser des milliards de questions avant un achat, ici le bons sens comme ailleurs nous devrait suffire comme :

– Acheter local quand c’est possible.
– Acheter du durable et plus aucun produit jetable.
– Réduire sa consommation de produits en plastique.
– Posez des questions aux vendeurs ou aux fabricants.
– Recycler et ne pas gaspiller.
– Compost et potager même en ville.
– Mobilier en bois et moins de meubles en particules.
– Eviter les produits réalisés a partir de matières premières non ou difficilement recyclable.
– Etc…
vous pouvez vous même étendre ce début de liste raisonnable.

Pour ma part j’y arrive pour beaucoup de choses à part avec les produits technologiques pour lesquels je voue un véritable culte. Ceci dit j’ai réalisé de gros progrès et je passerais simplement de l’iPhone 4 au  7 sans passer par le 5 en laissant mon téléphone mourir de sa belle vie, promis !

Les savons à froid sont-ils dans le cercle ?

Les savons à froid comme Gaiia, réalisent presque un cercle vertueux parfait. Les savons à froid sont totalement biodégradables et ne peuvent donc pas êtres recyclés en eux même, toutefois l’emballage lui, repart dans le cycle.

(photo : Adam West and Burt Ward en 1966 sur le tournage de la série batman)

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3 réflexions au sujet de ““l’Economie Circulaire” expliquée !”

  1. Oui, ce n’est pas simple… Bien le billet sur le mur de l’éco-responsabilité… je préfère cette logique de responsabilisation et d’encouragement, plutôt que celle de culpabilisation et de coercition. Bises à toi et Sabine.

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  2. Recycler c’est bien ; réutiliser c’est mieux !

    Sur l’exemple du verre : ne pas jeter pour recycler, mais réutiliser. Comme par exemple garder des récipient en verre pour préparer ses confitures, ses conserves, ou ses jus maisons… Comme par exemple ramener ses bouteilles usagées à son producteur (mais ça, ce n’est possible que quand on achète en direct).

    Donc dans ta liste, je verrai bien un : “acheter en direct au producteur quand c’est possible”. Et aussi : “réutiliser ou rapporter quand c’est possible ; à défaut recycler et ne pas gaspiller”.

    A noter aussi les limites mêmes du recyclage. Quand je ramène les bouteilles de jus de pommes ou de cidre à mon producteur, il ne peut les réutiliser que 6 fois : les nettoyages répétés finissent par les fragiliser, et il rencontre alors des problèmes de bris intempestif (le cidre en tous cas, et le jus de pomme pétillant, qui sont sous pression).

    Autrefois on allait chercher son lait à la ferme, et on avait un pot qu’on transportait et qu’on avait jamais besoin de recycler. La perversité du modèle économique en vigueur est que les emballages (comme d’autres choses – un jour je te raconterai la fable de l’eau pure) contribuent à l’augmentation du PIB, même nuisible (prélèvement inconséquent sur la nature – et donc raréfaction des ressources – et pollution par les déchets).

    Alors bien-sûr, recycler est un moindre mal, mais ce n’est pas la panacée. On a encore du chemin à faire. Et moi le premier : les emballages de mes savons sont dans la logique que tu décris. Peut-on faire mieux ? Je n’ai pas (encore) trouvé la réponse.

    Je me console : pour mes macérâts, j’ai acheté des pots en verre que je peux réutiliser à l’envi :) Fini le plastique, fini les déchets :)

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