Quand l’écologie ou le naturalisme peuvent êtres une menace pour la liberté des femmes (Selon Elisabeth Badinter) !

le-conflit

Un titre super long, mais qui en une phrase traduit bien la menace. J’ai vu ce soir Elisabeth Badinter sur le plateau de “Canal +” qui faisait la promo de son dernier livre , “le Conflit, la femme et la mère“. cela m’a rappelé une lecture publié dans un magazine “Bio” (vous savez, les gratuits bio ou on trouve des machines pour faire du  jus de gazon à boire !!!) ramassé chez mon boulanger cet été. Cet article très pertinent (malgré la présence de jus de gazon dans l’ouvrage), traitait d’une certaine forme de régression féministe imposée par des courants naturaliste* ou écologiste en donnant deux exemples bien concrets :

* Le retour de la couche culotte en tissus lavable.
* L’allaitement maternel pendant 6 mois minimum.

Et de développer que l’une ou l’autre de ces deux pratiques renvoyaient tous doucement les femmes dans leurs foyers.

Et bien cet aussi exactement une des choses écrites par d’Elisabeth Badinter dans son dernier livre.

Extrait d’une interview d’Elisabeth Badinter publier dans le journal “20 minutes”:

Vous dénoncez l’idéologie de la mère parfaite. Pourquoi?
La mère parfaite est au service de son enfant. C’est celle qui allaite pendant au moins six mois, à la demande. Cette idéologie s’est imposée de façon insidieuse au fil du temps. On est passé du «moi d’abord», des années 1970, au «bébé d’abord». Il y a une réelle menace pour la liberté des femmes, qui sont culpabilisées si elles ne se conforment pas à ce modèle.

Qui porte cette idéologie?
Des mouvements très différents. Les spécialistes de l’enfance prônent une «fusion» de la mère et de l’enfant pendant les premières années de sa vie. Une certaine frange d’écologistes refuse le biberon, les petits pots et les couches jetables. Or, c’est toujours à la femme qu’incombe de préparer les repas et de laver les couches. Dans un couple avec deux enfants, la mère assume 90% des tâches ménagères.

Se livre figure bien entendu dans la liste des ouvrages à acheter ce mois ci…

*En éthique, le naturalisme donne une valeur morale à ce qui est désigné comme « naturel ». Selon ce précepte, il faudrait non seulement connaitre la nature mais la suivre, voire lui obéir.

*En philosophie, le naturalisme est la thèse selon laquelle rien n’existe en dehors de la Nature. Dans sa forme contemporaine, le naturalisme accorde une place essentielle aux sciences expérimentales dans la résolution des problèmes philosophiques.

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0 réflexion au sujet de « Quand l’écologie ou le naturalisme peuvent êtres une menace pour la liberté des femmes (Selon Elisabeth Badinter) ! »

  1. On m’a dit une très belle phrase de Saint-Exupéry récemment et qui rejoint ce que tu viens de dire Luléa : « L’avenir tu n’as point à le prévoir mais à le permettre ». C’est exactement comme cela que je vois les choses.

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  2. Je suis complétement d’accord avec toi, Philippe !
    Kafée, je suis bien placée pour me rendre compte que mère de famille et créatrice d’entreprise ça n’est pas gagné dans la tête de tous !!… “Soyez le changement que vous voulez voir apparaître !” !!

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  3. La, c’est clair que nous nous aventurons sur un terrain très glissant!!

    Je n’ai pas lu le livre non-plus… mais j’en imagine le contenu.

    Ce qui est pénible dans les idéologies (féminisme hystérique ou écologisme/naturalisme fanatique) c’est le fait de pas accepter la façon de vivre de l’autre. Si une femme décide de dédier sa vie a sa famille et ses enfants en sacrifiant une carrière ou certain ‘plaisir’ issus du libéralisme libertaire (économie de loisir post-68), ça ne me pose vraiment aucun problème.

    Je pense aussi que ce ‘mouvement’ dont parle EB est une conséquence de 40 années d’égalitarisme ‘Homme-Femme’. Le problème, c’est que l’homme et la femmes sont très différents dans leur nature. Or dans la nature il n’y a pas de ‘moules’. Nous sommes tous différents, nous avons – quasiment – tous la possibilité de choisir notre mode de vie et nous devrions êtes capables, aussi, d’accepter les différences.

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  4. De mon côté je n’ai pas du tout envie de le lire. Je suis fière de la mère que je suis et je n’ai pas envie qu’on vienne me faire la morale. Je suis pour les couches lavables, l’allaitement très long et bien plus encore. Je laisse Madame Badinter là où elle est ;-)

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