Cosmétiques home-made, émergence d’une nouvelle conscience collective !

Faire ces cosmétiques à la maison est une tendance lourde depuis quelques années pour beaucoup de femmes (je serais curieux de savoir quel est le pourcentage d’homme dans la ‘cosméto’ home-made), et ce pour de multiples raisons qui n’ont rien à voir avec un phénomène de mode, mais sont soit la résultante d’une réalité économique, soit d’une prise de conscience quant aux compositions et la dangerosité de certains produits industriels, ou tout simplement liés au plaisir de créer…

Preuve que cette nouvelle façon de “Consocréer” (J’invente un mot pour l’occasion, c’est la contraction de créer sa consommation) qui passe par le pain fait à la maison, la confection de couches non jetables en coton ou lin biologique, le compostage des déchets “perso” même en ville, de savons naturels ou bio, tout cela démontre bien que ce type de mode de vie est bien ancré dans notre société et dépasse largement le cadre de l’écologie et les clivages de classe pour tendre vers une forme d’éco-citoyenneté, une conscience collective, un élan commun…

Hélène Guinhut journaliste au ‘Monde’ à écrit un article trés intérressant sur le sujet des cosmétiques fait à la maison, et paru aujourd’hui. Voici le début :

Crème anti-âge, lait démaquillant, gel douche, shampooing, ombre à paupières, rouge à lèvres… de plus en plus de cosmétiques sont fabriqués à la maison par des adeptes qui boudent les rayons beauté des grands magasins. La tendance, comme souvent, est née aux Etats-Unis dans les années 1990 avec le savon et le maquillage. Sur Internet, de nombreux blogs français proposent des astuces et des recettes aux “apprentis cosméticiens”, qui peuvent aussi s’initier dans des ateliers…

La suite est par là : Les cosmétiques c’est chic…

(Source : Extrait de l’article de Hélène Guinhut, publié dans lemonde.fr le 23.09.10. Et photo de 1956 d’Helena Rubinstein au travail.)

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7 réflexions au sujet de “Cosmétiques home-made, émergence d’une nouvelle conscience collective !”

  1. moi ce qui me fait marrer c’est le côté très français du ” c’était nous les premier qui?” alors que le plus souvent le tout premier sur le territoire n’a fait qu’importer un concept vu ailleurs et transposer à sa manière…C’est une chose d’avoir une idée et de la lancer. Faut continuer à l’approfondir et à la développer…Ceux qui suivent, performent l’idée, et risque de faire mieux avec un capital plus conséquent parfois, des charges moindres…

    Un courant DIY qui a commencé en France via les blogs… AZ a commencé petit à petit à proposer des ingrédients en // avec Bilby… la plupart des blogueuses s’approvisionnant à l’étranger… d’autres petits distributeurs ce sont ouverts, proposant des matières premières importés , rare à trouver sur le territoire.
    les livres ont commencé à être lancé…SM n’est pas la première à en avoir écrit…sans compté les traductions ou non de livres anglophones…

    Ce chréno “do it yourself” se développant de plus en plus a un impact non négligeable sur le secteur de la cosmétique bio…on ne le mesure peut être pas encore… cours d’apprentissage, distribution de matières premières ( autrefois peu voir pas du tout accessible au grand public, activité réglementée pourtant …)

    on peut tout faire soit même sans avoir fait les études adéquates pour ça…
    à suivre…

    Pourquoi une ménagère irait acheter une crème bio ou conventionnelle alors qu’elle peut faire la même à l’identique au kilo à un prix moindre avec des actifs pratiquement tous accessibles , plus ou moins légalement sur le territoire?

    Il existe des recettes performantes sur la toile, des boutiques proposants au litre/kg les matières premières, la possibilité de se perfectionner via les stages, livres et web pour le particulier…

    Il ne manque plus qu’aux entreprise fournisseur d’ingrédient B to B de se tourner en plus vers le B to C… Ces entreprises d’ailleurs dévoilent des formules sur leur site web accessible à tous, bien que leur secteur soit B to B…les blogueuses reprennent ces formulations en les adaptant aux ingrédients dont elles disposent…

    Difficile de transposer un phénomène américain, voir nordique sur un territoire tel que la France : la saturation arrivera bien plus vite qu’on ne le croit…

    Il est clair que seule une marque bien préparée, au socle bien établie pourra tenir dans la durée: c’est le cas de Gaiia…No worries donc.

    Tout le monde toutefois n’est pas adepte de l’apprentissage. Beaucoup apprécie l’achat de produit fini car n’ont pas le temps…
    Fabriquer un cosmétique c’est une forme de service à la personne…non?….

    Les boulangers ne voient pas forcément leur métier en péril du fait de la mise à dispo d’appareil à pain, de stage de confection de pain, de livres à la pelle sur le bon pain, d’une dimension industrielle…quoique…

    J’ai reçu en cadeau une machine à pain, je l’ai testé une fois, depuis… pas le temps…j’achète ma baguette…

    sorry pour la tartine… comme d’hab’…
    Je sais faire mes savons et mes cosmétiques, mais j’en achète tout autant…

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    • “sorry pour la tartine… comme d’hab’…”
      Pas grave, pour la tartine, y a de la place sur blog ;-)

      “Je sais faire mes savons et mes cosmétiques, mais j’en achète tout autant…”
      C’est vrai, moi aussi je fabrique des meubles de mes main et pourtant j’en achète aussi.

      Pour moi, le home-made est simplement révélateur d’un changement sociétale évident qui induit une autre maniére de penser et de consommer même chez des “conso” lambda. Et ça c’est important, cela veut dire qu’il sont pret à acheter des produits différents comme des savons à froid par exemple.

  2. Me font marrer quand ils disent que AZ étaient les premiers à proposer des ateliers, sur l’article du Monde. Sophie Macheteau l’a fait bien avant eux. Bon OK c’est pas le même tarif, il y a même un fossé entre les deux, ça fait peur !!!
    La cosméto home made commence à rentrer dans les mœurs c’est une bonne nouvelle. Ce sera bientôt le tour du savon home made, espérons le ;-)

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  3. C’est sympa que les médias s’y mettent!
    Comparativement aux anglo-saxons, les Français ont mis du temps à s’y mettre, à la cosmeto home made, mais comme tu le souligne, c’est plus du “consocréer” alors que les Anglais (que je côtoie beaucoup et mieux compris) la cosmétique faite maison fait partie de leur “Hoobies”.

    Quand les français s’y mettent, ils creusent le sujet à fond, comme dans tous les domaines d’ailleurs. ;)

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